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Le Brésil compte consolider  le partenariat  un partenariat inédit pour renforcer  la coopération et la continuité » des négociations climatiques mondiales avec l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C amorcée depuis les Emirats Arabes pour la COP 28, à Azerbaïdjan  Bakou pour la COP29 conformément à l’Accord final de la 28e Conférence des Nations unies sur le changement climatique ; les acquis de Bakou à Azerbaïdjan seront renforcés à Bélem au Brésil  conformément à la feuille de route  pour la mission 1,5°C », objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris adopté par , gravement menacé par la trajectoire des émissions de gaz à effet de serre de l’humanité.

Bélem sera-t-il hypothéqué d’avance si l’on sait que  la limite de 1,5°C sera probablement atteinte entre 2030-2035, selon les estimations des experts du climat des Nations unies (Giec).

Les engagements actuels des pays placent le monde sur une trajectoire de réchauffement de 2,5° à 2,9°C au cours du siècle, selon les calculs de l’ONU. Ces derniers soulignent que chaque dixième de degré supplémentaire intensifie et multiplie les phénomènes extrêmes.

Dès lors le Partenariat s’impose pour se mettre à l’action  et renforcer ainsi la coopération internationale  et l’environnement international favorable pour stimuler l’ambition dans le prochain cycle de contributions déterminées au niveau national », c’est-à-dire les plans de réduction d’émissions de chaque pays, qui doivent être revus à la hausse d’ici la COP30 de Belém au Brésil en 2025.

Il est d’une nécessité impérieuse qu’il ait des avancées notoires sur le déblocage des flux financiers vers les pays en développement ; et Bélem se penchera encore  sur  un nouvel objectif  à se fixer pour l’aide financière climatique fournie par les pays développés.

Pour rappel « Pour tenir la limite de 1,5°C, « il sera essentiel d’établir un nouvel objectif en matière de financement, qui reflète l’ampleur et l’urgence du défi climatique », avait  déclaré le président  de la COP29, Mukhtar Babayev, ministre de l’écologie et des ressources naturelles, qui était présenté  comme un « bâtisseur de ponts entre le monde développé et le monde en développement ».

Qu’en sera-t-il pour le Brésil pour  redonner  son influence internationale sur les questions écologiques et climatiques.

C’est  le 21 janvier 2925 que Mme , la ministre de l’Environnement brésilienne, Marina Silva, a annoncé  officiellement  que la  conférence de Belém de 2025 sur les changements climatiques, ou COP 30 se tiendra en novembre à Belém, en Amazonie et  sera présidée par le diplomate de carrière et spécialiste des sujets climatiques André Corrêa do Lago. Une  conférence  Internationale sur les changements c climatiques  organisée par l’Organisation des Nations unies qui se déroulera du 10 au 21 novembre 2025 à Belém, dans le nord du Brésil, capitale de l’État du Pará au sein de l’Amazonie.

Elle sera la 30e conférence des parties et réunira les pays signataires de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

L’organisation d’une COP est tournante selon les blocs géographiques des Nations unies. Après l’Asie-Pacifique et les Émirats arabes unis en 2023 à Dubaï, puis la région d’Europe de l’Est en novembre 2024 à Bakou, il revient à désigner un pays du bloc « États d’Amérique latine et des Caraïbes » pour la Cop 30 de 2025. C’est le Brésil qu était retenu depuis  2023.

Le Brésil du bloc « États d’Amérique latine et des Caraïbes » C hampion en matière de protection des forêts,

En 2023, le Président brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, s’était  engagé à réduire à néant d’ici à 2030 la déforestation dans son pays, qu’il avait positionné en tant que champion en matière de protection des forêts, tout en faisant avancer son projet d’adhésion à l’OPEP+.

 Il avait déclaré au cours de la COP 28 qu’il demanderait aux producteurs de pétrole de se préparer à « réduire » la place des énergies fossiles.

La candidature de Belém do Pará pour la COP 30 avait été  donc proposée début 2023 par le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva et avait reçu le soutien de la Communauté des États latino-américains et caribéens (CELAC).

De retour au pouvoir après le mandat du climatosceptique Jair Bolsonaro, Lula et sa ministre de l’Environnement Marina Silva affirmaient ainsi leur volonté de redonner au Brésil son influence internationale sur les questions écologiques et climatiques.

Ainsi la capitale de l’État brésilien du Pará a été officiellement désignée comme siège de la 30e Conférence des Parties (COP) de la Convention-Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique qui se déroulera du 10 au 21 novembre 2025.

Le grand rendez-vous annuel consacré à la lutte contre le changement climatique sera ainsi organisé pour la première fois en Amazonie, « poumon vert » de la planète à Bélem

Avec l’organisation de la COP 30 en Amazonie, le Brésil tentera d’endosser un leadership dans les négociations sur le climat et la transition verte.

 Alors que Trump a annoncé dès son premier jour la sortie des États-Unis de l’Accord de Paris, Lula cherchera à avancer en intégrant la société civile et le secteur privé.

La COP sera aussi l’occasion de réaffirmer l’engagement du Brésil en faveur du développement durable.

BabaClimat /Journal Agropasteur/www.agropasteur.com

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