
Richard-Toll, capitale agricole du Nord, a abrité ce samedi la célébration officielle de la Journée Mondiale du Lait 2025, sous le thème : « Quelle stratégie pour la contribution de la filière lait à l’Agenda 2050 ? ». Une thématique jugée « pertinente » par le représentant du Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage, qui a souligné l’urgence de bâtir une filière laitière nationale forte, résiliente et équitable.Dans son discours, le Chef de Cabinet du Secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement Paysan a rappelé que le lait constitue un pilier essentiel du tissu socio-économique rural, liant production locale, nutrition, culture et développement territorial. Il a aussi déploré la forte dépendance du pays aux importations, malgré le rôle central que joue le lait dans la sécurité alimentaire et la vitalité économique des territoires.Face à ce paradoxe, l’État, à travers son référentiel stratégique « Sénégal 2050 », entend positionner le lait comme un levier de transformation structurelle. Cette vision, portée par le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier Ministre Ousmane Sonko, mise sur une souveraineté alimentaire ancrée dans des filières locales intégrées.Parmi les mesures phares évoquées : la mise en place d’un écosystème laitier compétitif et inclusif, la création d’une interprofession nationale pour structurer le dialogue entre producteurs, transformateurs et distributeurs, ainsi que la finalisation d’un accord-cadre entre l’État et la filière. Ce dernier servira de socle à une gouvernance partagée, alignée sur les priorités nationales et les engagements internationaux.Le représentant ministériel a par ailleurs salué l’engagement des producteurs, la créativité des transformateurs, ainsi que le soutien des collectivités locales et partenaires techniques et financiers, tout en rendant un hommage appuyé à l’Association INTERLAIT pour sa contribution fédératrice.En conclusion, cette journée a été l’occasion de réaffirmer l’ambition nationale : faire du lait un moteur de souveraineté alimentaire, un vecteur d’emplois et un pilier du développement durable.Babacar sene journal Agropasteur