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C’est en présence des Représentants de la Banque mondiale, du Représentant du Secrétaire exécutif du CILSS, du Centre Régional AGHRYMET (CRA) et de l’Institut du Sahel (INSAH) de la Coordonnatrice régionale du PRAPS-2/CILSS, des Coordonnateurs nationaux et des équipes , des partenaires de mise en œuvre des PRAPS-2 pays, des Experts du Consortium Institut de Recherches et d’Application des méthodes de développement (IRAM)/ Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) et les Experts nationaux, des représentants des organisations régionales de producteurs et d’Honorables Invités, que le Ministre de l’Agriculture de la Souveraineté Alimentaire et de l’Elevage du Sénégal Dr Mabouba Diagne a présidé à Dakar la rencontre régionale consacrée à la cinquième édition des Entretiens techniques du PRAPS (ETP_5) sur le thème « Restauration des parcours au Sahel : quels enseignements pour améliorer l’efficacité et les impacts au profit des pasteurs ? » dans les six (6) pays du PRAPS (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad). Une rencontre somme toute qui au-delà du caractère technique, illustre l’intégration Africaine estime le Ministre qui n’a pas manqué de remercier les partenaires au rang desquels la Banque Mondiale qui a mobilisé près de 317 milliards pour l’accompagnement ; ce qui constitue pour lui « un signal fort pour les six pays du Sahel où les ressources fourragères issues du pâturage naturel sont au cœur des moyens de subsistance des pasteurs et agropasteurs des zones d’intervention du PRAPS ; c’est une réalité préoccupante reconnait le Ministre constituant une menace pressante sur la biodiversité et les moyens de subsistance de millions de personnes qui dépendent des ressources naturelles pour leur survie au niveau du Sahel marquée par des défis environnementaux et climatiques de plus en plus acerbes qui ont sérieusement affecté les grands équilibres écologiques, entraînant une dégradation des ressources naturelles, des sols et une baisse de la production agricole confirme le Ministre Sénégalais en charge de l’Elevage.Une réalité éprouvée pour laquelle le Ministre appelle à l’engagement collectif des états non seulement à restaurer les parcours au Sahel mais aussi agir avec détermination et vision pour inverser la dégradation des terres et promouvoir des pratiques durables qui renforcent la résilience des communautés pastorales et agropastorales.Des contraintes notées par le Ministre qui estime que la restauration des parcours devient un impératif doit être considérée comme une intervention prioritaire dans les pays du PRAPS en plus du reboisement à grande échelle, la restauration des terres et la gestion durable des ressources naturelles pour améliorer les disponibilités en ressources alimentaires du bétail, mais aussi inverser le processus de dégradation et contribuer à la réduction de la pauvreté, à la sécurité alimentaire, au maintien de la biodiversité, à l’adaptation au changement climatique et à l’atténuation de ses effets. ; c’est tout le sens des Entretiens Techniques du PRAPS, une véritable opportunité pour convenir des stratégies intégrées qui conjuguent conservation des ressources naturelles, sécurité alimentaire et développement économique durable.Dans ce cadre le ministre a passé en revue les nombreuses techniques de restauration mises en œuvre au Sénégal qui vont de la mise en défens et réserves pastorales, au reboisement, en passant par la Régénération naturelle assistée (RNA )la mise en place de bandes pare-feu de façon mécanique ou manuelle, les cordons pierreux, les demis lunes, la gestion holistique des parcours et la lutte contre les espèces envahissantes dans les aires de pâturage ; autant d’initiatives en parfaite cohérence avec les orientations des autorités très imprégnées des dures réalités du monde rural avec des orientations claires déclinées dans le Projet pour un Sénégal souverain, prospère et juste qui réserve une place prépondérante au secteur primaire en général et à l’élevage en particulier où il est prévu , la sécurisation des systèmes d’élevage et le développement des infrastructures et des équipements de production comme axe stratégique en faveur d’un système d’élevage pastoral, de la mise en place d’un programme de restauration des pâturages, de la lutte contre les feux de brousse et du développement de l’assurance pour le bétail mais aussi du parachèvement de l’actualisation du Programme national de production fourragère en corrélation avec une bonne maîtrise des prix de l’aliment de bétail et une stratégie avancée de lutte contre les feux de brousse et l’engagement sans délai de la mise en œuvre d’un plan d’aménagement consensuel des parcours du bétail et espaces de pâturage notamment dans la zone sylvopastorale.Autant de raisons pour le Ministre Sénégalais de l’Agriculture de la Souveraineté Alimentaire et de l’Elevage de fonder beaucoup d’espoir sur les résultats de des travaux de la cinquième édition des Entretiens Techniques du PRAPS , notamment sur les recommandations objectives qui seront initiées à différentes échelles pour la restauration des parcours dégradés au grand profit des populations pastorales du sahel en général et de la zone sylvopastorale du Sénégal en particulier avec l’assurance d’une gestion durable des ressources naturelles et l’offre aux générations futures d’un avenir où la prospérité et la préservation de l’environnement vont de pair avant de remercier aux noms des Autorités des pays du PRAPS2 et des bénéficiaires ciblés, sa profonde gratitude à la Banque mondiale un partenaire leader, pour ces multiples appuis en vue de la promotion du développement économique et social de l’Afrique en général et de nos sous régions respectives en particulier. Babacar Séne Journal Agropasteur

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