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Le SARA constitue un événement majeur dans l’agenda agricole de la Côte d’Ivoire. Pour cette année 2023 il est à sa 6 ème édition axé sur le thème « L’agriculture africaine face aux défis des chocs internes et externes : quelles innovations structurelles pour améliorer les secteurs agricoles et la souveraineté « Ainsi durant dix jours durant, du 29 septembre au 8 octobre 2023, la 6ème édition du Salon international de l’Agriculture et des Ressources Animales (SARA) réunira tous les experts du monde agricole .Le SARA a, comme chaque année, l’objectif de valoriser, promouvoir et développer toutes les richesses du secteur agricole, de l’élevage et de la pêche de la Côte d’Ivoire. Il est en outre l’occasion pour les professionnels de procéder à des échanges d’expériences, de nouer des partenariats et d’établir des opportunités d’affaires.C’est dans ce cadre que s’inscrit la participation de manière active du Sénégal qui a pris part à ce grand événement agricol pastoral et halieutique d’envergure internationale.Ce qui a justifié la présence du Directeur de l’Agriculture du Sénégal Dr Matar Ndiaye avec à ses côtés le Président de l’Interprofession Manioc Assane Ndiaye et les responsables de la SAED venus exprimer le message du Sénégal pays soeur mais également tenir compte à la fois des opportunités à saisir pour transcender les défis majeurs liés à l’atteinte de la Souveraineté aimentaire où l’on note le rôle important que devront jouer les filières agricoles; notamment le Maîs avec la variété hybride et le manioc oû d’importantes opportunités ont été saisies au SARA2023.L’Agriculture ivoirienne a amorcé un virage important dans l’atteinte de l’ autosuffisance alimentaire, mais aussi et surtout, observer une mutation vers une agriculture pourvoyeuse de plus d’emplois, de plus de valeur ajoutée, et productrice de revenus afin d’impacter durablement et qualitativement la vie des producteurs.Le secteur agricole sénégalais a connu, dans ces dernières années, une évolution importante afin de s’adapter aux changements intervenus dans l’environnement économique et social en termes de libéralisation et de mondialisation de l’économie,d’ augmentation de la pression démographique, etc.Grâce au soutien du gouvernement et à l’implication des privés et des partenaires au développement, des progrès remarquables ont été réalisés dans le secteur afin de favoriser l’émergence d’un entreprenariat agricole et rural et de soutenir les exploitations agricoles .Les exploitations agricoles sont devenues de plus en plus réactives aux exigences des marchés et ont bénéficié d’intrants de qualité et de techniques plus performantes en termes de semences de qualité de variétés améliorées, ainsi que d’une majeure diffusion des informations sur le marché (SIM). En outre, on a assisté au renforcement de la concertation entre les professionnels des filières agricoles principales.Toutefois, les exploitations souffrent toujours de faiblesses organisationnelles, productives et au niveau de la transformation et de la commercialisation des produits, et du manque d’expertises et de dynamisme nécessaires pour la gestion de l’activité agricole et l’interface avec le nouveau contexte productif et économique. Ces contraintes entravent la durabilité des exploitations agricoles, et risquent d’amorcer un processus de retour aux systèmes traditionnels en aiguisant la marginalisation du monde rural.La compréhension des dynamiques et des stratégies adoptées par les exploitations agricoles pour interagir avec le contexte qui change a poussé les filières a l’évaluation de leur performance dans leur système de production de transfotmation pour mettre à profit les fifferentes innovations existantes ; cest tout le sens de la présence de la filiere Manioc qui compte introduire de nouvelles variétés pour la transformation en Atiéké et de la rentabilité économique des exploitations agricoles ;l’identification, de manière concertée avec les organisations de producteurs, des solutions organisationnelles et techniques plus viables afin de garantir la durabilité de l’exploitation ; l’accompagnement des agriculteurs dans le processus d’adoption des nouvelles techniques et la création d’expertises ad hoc, en lnle renforcement des synergies entre la recherche agricole et les organisations professionnelles, s’avèrent une nécessité impérieuse afin de soutenir la mise en réseau des acteurs qui concourent à produire, transformer, distribuer commercer ensemble et consommer leurs produits .Selon Dr Matar Ndiaye Directeur de l’Agriculture Sénégalaise  » la présence du Sénégal au SARA 2023 s’inscrit par l’expression de nos importants besoins à vocation sénégalaise pour ce qui concerne l’atiéké que nous voulons produire au Sénégal oû nos variétés de Manioc ne le permettent pas ; d’où cette opportunité à saisir en compagnie de l’interprofession Manioc de venir chercher des variétés ivoiriennes qui pourront nous satisfaire .cest veritablement une opportunite à saisir .Le Sénégal a lancé un programme pilote de Maîs hybride cette année sur 25.000 hectares avec des partenaires que nous sommes venus rencontrer au SARA notamment l’IDA et MAS Seed avec qui des séances de travail sont tenues dans le cadre du suivi évaluation .La délégation du Sénégal n’est pas de tout repos au SARA d’Abidjan .c’est une ossion de rencontrer la délégation francaise (AURA)Auvergne Rhône Alpes avec une forte participation des entreprises francaises où de bonnes opportunités ont été saisies suivies de réunions de travail.Dans cette même voie le Sénégal a pris option cette année le retour du Blé avec un programme de plus de 3000 hectares de blé et les récoltes doivent être transformées ; .ce qui justifie la rencontre des autorités sénégalaises à l’école des transformateurs francais de blé .étant entendu que la région de Auvergne Rhône Alpes est une puissante région aussi bien sur le plan économique, industrielle et agricole. Nous avons salué la présence des responsables de la SAED qui étaient dans la délégation lors de session de travail avec la délégation AURA.Somme toute de l’avis du Dr Matar Ndiaye Directeur de l’Agriculture du Sénégal « il s’agissait de porter notre vision de développement à l’international pour plus d’ouverture face au développement de nos filières agricoles « .La filière Manioc est très importante pour le Sénégal il suffira de faire plus de transformation pour une plus value mais aussi aller à l’offensive de l’atteinte de la Souveraineté alimentaire laquelle le Sénégal souscrit à travers la stratégie de souveraineté alimentaire mise en place .Babacar sene journal Agropasteur/babaclimat

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