Une rencontre au cours de laquelle Monsieur Alioune Ndiaye Conseiller Technique du Ministre des Finances et du Budget Représentant M. Cheikh Diba le Ministre des Finances et du Budget a informé de la réelle prise en compte du changement climatique, notamment les risques de catastrophes […]
L’agriculture figure donc parmi les priorités du gouvernement kazakh pour diversifier son économie et atteindre l’autosuffisance alimentaire. D’importantes ressources sont consacrées à des programmes de développement, notamment dans les filières d’élevage et pour la transformation agroalimentaire. Kazakhstan est connu pour sa grande tradition d’élevage nomade […]
En tant que jeune leader africain travaillant sur le changement climatique, Souleymane était le Représentant du Sénégal au même titre que les jeunes leaders africains qui se sont réunis au Royaume du Maroc pour la Conférence Régionale de la Jeunesse (RCOY Africa 2024) du 18 […]
C’est toute la substance tirée par Jessica Bridgers de la Fédération mondiale pour les animaux, et Amelia Linn de Mercy For Animals en examinant de plus près les liens complexes mis en évidence dans le rapport sur les ODD, selon eux, « il apparaît clairement […]
C’est toute la substance tirée par Jessica Bridgers de la Fédération mondiale pour les animaux, et Amelia Linn de Mercy For Animals en examinant de plus près les liens complexes mis en évidence dans le rapport sur les ODD, selon eux, « il apparaît clairement que l’absence de progrès sur un ODD crée un goulot d’étranglement pour les progrès sur d’autres objectifs ils soulignent en outre en harmonie avec le rapport qu’au cours des deux dernières années, les records climatiques ont été « pulvérisés » et que nous avons atteint un nouveau record mondial d’émissions de gaz à effet de serre (GES). Dans le même temps, il indique clairement que « pour atteindre l’objectif 2, des efforts importants sont nécessaires pour atténuer les effets du changement climatique » et cite la hausse des températures mondiales comme un facteur dans la réalisation des ODD 14 et 15, notamment en raison de la diminution de la biodiversité et des écosystèmes marins et montagneux. Dans le même temps, le rapport note que « l’expansion agricole est à l’origine de près de 90 % de la déforestation mondiale », l’élevage étant l’un des principaux facteurs, et que « la réduction de la déforestation dépend de l’amélioration de la sécurité alimentaire ».du rapport sur les ODD de cette année met en évidence des défis importants, voire des revers, dus aux relations complexes entre les ODD. Cependant, avec le bon angle, ces relations peuvent être considérées comme des opportunités. Plutôt que de mettre en œuvre une série de politiques fragmentaires pour répondre séparément aux défis du climat, de la sécurité alimentaire et de la biodiversité, les pays peuvent utiliser des approches intégrées, telles que celles qui améliorent le bien-être animal, pour relever plusieurs défis à la fois tout en minimisant les conséquences imprévues et en améliorant la cohérence des politiques. Les CDN de cette année offrent aux pays un moment opportun pour s’engager et mettre en œuvre de telles politiques en faveur de la réalisation des ODD d’ici 2030.
Cette recherche rentrait dans le cadre de la production d’un article sur » la cohérence des politiques et les approches intégrées qui exploitent les synergies des ODD sont essentielles » par Jessica Bridgers, Fédération mondiale pour les animaux, et Amelia Linn, Mercy For Animals titré » Approches intégrées pour lutter contre le changement climatique, la biodiversité et la sécurité alimentaire »
Une analyse plus approfondie du rapport met toutefois en lumière les opportunités qui se présentent, car la réalisation d’un seul ODD peut favoriser les progrès sur plusieurs autres. Cela est particulièrement évident lorsqu’on examine le lien entre l’alimentation (ODD 2), le climat (ODD 13) et la biodiversité (ODD 14 et 15).
Par exemple, les effets du changement climatique entravent la sécurité alimentaire, la sécurité alimentaire est identifiée comme un facteur contribuant à la déforestation, et la déforestation réduit notre capacité à atténuer le changement climatique. Compte tenu de ces complexités, la cohérence des politiques et les approches intégrées qui exploitent les synergies des ODD sont essentielles. La prochaine série de contributions déterminées au niveau national (CDN) dans le cadre de l’Accord de Paris sur le changement climatique offre aux pays l’occasion d’intégrer des solutions politiques intégrées à l’intersection des liens entre l’alimentation, le climat et la biodiversité, accélérant ainsi les progrès dans plusieurs ODD.
La prochaine série de CDN offre aux pays l’occasion d’intégrer des solutions politiques intégrées à l’intersection des liens entre l’alimentation, le climat et la biodiversité, accélérant ainsi les progrès dans plusieurs ODD.
En examinant de plus près les liens complexes mis en évidence dans le rapport sur les ODD, il apparaît clairement que l’absence de progrès sur un ODD crée un goulot d’étranglement pour les progrès sur d’autres objectifs. Le rapport souligne qu’au cours des deux dernières années, les records climatiques ont été « pulvérisés » et que nous avons atteint un nouveau record mondial d’émissions de gaz à effet de serre (GES). Dans le même temps, il indique clairement que « pour atteindre l’objectif 2, des efforts importants sont nécessaires pour atténuer les effets du changement climatique » et cite la hausse des températures mondiales comme un facteur dans la réalisation des ODD 14 et 15, notamment en raison de la diminution de la biodiversité et des écosystèmes marins et montagneux. Dans le même temps, le rapport note que « l’expansion agricole est à l’origine de près de 90 % de la déforestation mondiale », l’élevage étant l’un des principaux facteurs, et que « la réduction de la déforestation dépend de l’amélioration de la sécurité alimentaire ».
Le rapport souligne également l’absence de progrès vers une consommation et une production durables (ODD 12), qui constitue un obstacle à l’atténuation du changement climatique. Le rapport souligne les importantes émissions mondiales dues aux pertes et gaspillages alimentaires (8 à 10 % des émissions mondiales par an) et la nécessité pour les pays de mieux y répondre dans leurs prochaines CDN.
Alors qu’il reste un peu moins de six ans pour mettre en œuvre l’Agenda 2030 pour le développement durable, le rapport sur les Objectifs de développement durable 2024 dresse un sombre tableau des progrès réalisés jusqu’à présent, constatant que seulement « 17 % des cibles des ODD sont sur la bonne voie, près de la moitié affichent des progrès minimes ou modérés, et les progrès sur plus d’un tiers ont stagné ou même régressé ».
Cependant, le rapport 2024 sur les ODD ne traite pas de la question connexe des changements de régime alimentaire, en particulier dans les pays où la surconsommation d’aliments d’origine animale est généralisée. Le potentiel d’atténuation considérable de ces changements de régime alimentaire ( jusqu’à 8 GT CO2e/an ) a été souligné par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et dans le rapport sur l’écart entre les besoins et les perspectives en matière d’émissions du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) .
Le réseau complexe d’interdépendances entre le climat, la sécurité alimentaire et la biodiversité démontre la nécessité d’approches intégrées et d’une cohérence des politiques. Les solutions politiques qui favorisent l’atténuation ne peuvent se faire au détriment de la santé publique ou de la biodiversité. Par exemple, l’intensification de la production animale repose souvent sur une utilisation intensive d’antimicrobiens, ce qui contribue de manière significative à la résistance aux antimicrobiens et présente des risques pour l’ODD 3 (bonne santé et bien-être). Pour mettre en œuvre les ODD d’ici 2030, les pays doivent donner la priorité aux solutions politiques qui contribuent simultanément à l’atténuation et à la sécurité alimentaire tout en enrayant la perte de biodiversité et la déforestation.
L’espoir est permis d’arriver à cette cohérence car de réelles possibilités d’approches politiques intégrées existent ;
La prochaine série de contributions déterminées au niveau national (CDN) qui doit être publiée en 2025 offre aux pays une occasion cruciale d’accroître leurs ambitions climatiques tout en mettant en œuvre des approches intégrées. Le rapport sur les ODD 2024 souligne à juste titre que les nouvelles CDN doivent combler les lacunes en matière de mise en œuvre et s’aligner sur l’objectif de 1,5 °C de température mondiale.
L’une des lacunes largement reconnues dans les CDN précédentes est l’absence d’approches intégrées du système alimentaire couvrant à la fois la production et la consommation alimentaires. Alors que la majorité des CDN comprenaient des mesures liées à la production agricole, seuls neuf pays ont inclus le gaspillage alimentaire dans leurs CDN et encore moins ont inclus des mesures liées aux régimes alimentaires, malgré la reconnaissance par le GIEC que le potentiel d’atténuation du côté de la demande (y compris le gaspillage alimentaire et les changements de régime alimentaire) dans le système alimentaire est comparable au potentiel d’atténuation du côté de l’offre. Les mesures visant à promouvoir des régimes alimentaires durables et sains, en particulier l’évolution vers des régimes alimentaires plus végétaux, peuvent également avoir d’énormes avantages pour la biodiversité et l’utilisation des terres.
À l’avenir, les pays pourront intégrer à leurs CDN une série de mesures politiques pour faire progresser l’action climatique, la sécurité alimentaire et la biodiversité. En 2022, l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement (UNEA) a reconnu, par la résolution UNEP/EA.5/Res.1, le rôle que peut jouer le bien-être animal dans la résolution des défis environnementaux et la réalisation des ODD. Les politiques qui améliorent le bien-être animal, telles que la promotion de régimes alimentaires durables et d’environnements alimentaires favorables, l’évolution des pratiques de production et la protection de la faune et des écosystèmes, peuvent être des outils essentiels pour atteindre les objectifs de sécurité alimentaire, de climat et de biodiversité.
Par exemple, en particulier pour les pays où la consommation d’aliments d’origine animale est largement répandue, les mesures prévues dans les CDN visant à promouvoir des régimes alimentaires durables pourraient inclure la révision des recommandations alimentaires en fonction de la santé humaine et planétaire, le réalignement des subventions agricoles pour soutenir l’évolution vers des régimes alimentaires sains et durables, et l’introduction de mesures d’achats publics de denrées alimentaires pour soutenir des régimes alimentaires diversifiés et riches en végétaux.
D’autres mesures politiques intégrées dans les CDN pourraient inclure la restauration et l’extension des zones protégées et la réduction de l’exploitation de la faune sauvage comme moyen de maintenir et d’améliorer la capacité de séquestration du carbone de la planète. Ces mesures aideront les pays à atteindre la neutralité carbone. Toutes ces relations peuvent être considérées comme des opportunités. Plutôt que de mettre en œuvre une série de politiques fragmentaires pour répondre séparément aux défis du climat, de la sécurité alimentaire et de la biodiversité, les pays peuvent utiliser des approches intégrées, telles que celles qui améliorent le bien-être animal, pour relever plusieurs défis à la fois tout en minimisant les conséquences imprévues et en améliorant la cohérence des politiques .babacar sene journal Agropasteur/babaclimat(IISD SDG Knowledge Hub)
C’est l’objectif visé par 350Africa.org en lançant « REPower Afrika qui reste une campagne qui cible les communautés en première ligne de la crise climatique et fournit de précieuses informations aux communautés Le contexte est marqué par la fréquence et l’intensité croissantes des impacts climatiques […]
C’est l’objectif visé par 350Africa.org en lançant « REPower Afrika qui reste une campagne qui cible les communautés en première ligne de la crise climatique et fournit de précieuses informations aux communautés
Le contexte est marqué par la fréquence et l’intensité croissantes des impacts climatiques mondiaux ; ils soulignent le besoin urgent d’une transition juste des combustibles fossiles vers des alternatives énergétiques renouvelables.
L’Afrique abrite 17 des 20 pays les plus menacés par le changement climatique, confrontés à des événements graves tels que des sécheresses prolongées, des pluies torrentielles, des inondations meurtrières, des vagues de chaleur et des cyclones tropicaux.
Récemment, l’Afrique de l’Est a connu de fortes pluies de mars à mai, provoquant d’importantes inondations, des décès, des déplacements de population et des dommages aux infrastructures en Tanzanie, au Kenya et au Burundi.
Malgré ces tendances alarmantes, des projets d’expansion des infrastructures de combustibles fossiles sont en cours, comme l’oléoduc de pétrole brut d’Afrique de l’Est (EACOP), qui devrait avoir des effets dévastateurs à la fois sur les populations et sur la planète. Cependant, les communautés résistent à ces projets néfastes et encouragent les initiatives en matière d’énergie durable, déclenchant ainsi une révolution des énergies renouvelables.
De quoi inciter les bailleurs de fonds les gouvernements et les partenaires techniques et financiers à donner la priorité et à augmenter les investissements dans les énergies propres et abordables.
En outre des actions de solidarité seront menées en RDC, au Bénin, au Togo et au Sénégal. L’objectif visé est de consolider toutes les forces et les voix qui font campagne pour les initiatives en matière d’énergie durable, en déclenchant une révolution de l’énergie renouvelable sur le continent
C’est dans ce cadre que s’inscrit la campagne REPower Afrika que lancera ce 18 Juillet 2024 350Africa.org à travers des actions symboliques dans les pays où de telles campagnes sont déjà menées en faveur des énergies renouvelables, avec 10 rassemblements en Ouganda et en Tanzanie.
A noter que 350Africa.org construit un mouvement africain pour lutter contre le changement climatique ; il fait partie d’un mouvement mondial pour le climat fort d’un million de personnes qui fait campagne à travers des organisations populaires et des actions publiques de masse dans 188 pays. le nombre 350 signifie la sécurité climatique pour préserver une planète vivable, les scientifiques nous disent que nous devons réduire la quantité de CO2 dans l’atmosphère de son niveau actuel de 400 parties par million et en augmentation, à moins de 350 ppm.
Le vol de bétail devient récurrent sur la bande frontalière nord de la Côte d’Ivoire. Et ce, au moment où l’extrémisme violent menace. A Doropo, frontière avec le Burkina, on se pose des questions L’économie de Doropo, outre l’agriculture, repose sur le bétail. La population […]
Le vol de bétail devient récurrent sur la bande frontalière nord de la Côte d’Ivoire. Et ce, au moment où l’extrémisme violent menace. A Doropo, frontière avec le Burkina, on se pose des questions L’économie de Doropo, outre l’agriculture, repose sur le bétail. La population dépend étroitement de l’exploitation des ressources animales. Aujourd’hui, les éleveurs sont contrariés dans leur activité par de nombreux vols de leur bétail. Faut-il s’en inquiéter ? Quand on sait que les groupes armés ont souvent profité des tensions préexistantes pour exporter l’extrémisme violent. Ainsi que les activités illicites tels les trafics de drogue et de médicaments. Une stratégie utilisée pour financer leurs opérations et accroître leur influence au sein des communautés locales. La dégradation de la situation sécuritaire au Burkina Faso a accentué le phénomène de vol de bétail dans le nord de la Côte d’Ivoire plus précisément dans la région du Boukani. Alors que le vol du bétail s’intensifie, l’activité du parc à bétails de Doropo ainsi que la transhumance transfrontalière semblent en pleine effervescence. Doropo (région du Bounkani, nord-est de la Côte d’Ivoire), dernière commune de la Côte d’Ivoire est à 12 km de la frontière avec le Burkina Faso. Dans cette localité, on retrouve le plus grand parc à bétail de la région de Bounkani. Ici, l’élevage et le commerce du bétail constituent l’activité principale.« Vol de bétail là, vraiment ça nous créer trop de problèmes. A cause de ces vols, on ne peut pas avoir la quantité qu’on veut. Alors que la vente de lait de vache est notre principale activité génératrice de revenu. C’est la vente de lait et de bœufs qui nous permettent de subvenir à nos besoins. Honnêtement, ce phénomène nous » explique Barry Karidiatou, présidente de l’Association des femmes peuhl de Doropo, en larme. La vente de bétail est pourtant bien organisée dans la ville de Doropo. La gestion du parc à bétails est confiée à une faitière, l’Association pour la Gestion du Marché à Bétail de Doropo (AGEMAD). La procédure de vente est aussi règlementée. Le tuteur, appelé ‘’Tèfa’’ en langue peulh et le ‘’Boudja‘’ sont les deux intermédiaires reconnus dans la vente de bétails au parc à bétails de Doropo. Lorsque l’éleveur ou le marchand convoie le bétail au parc, il a l’obligation de s’attacher un ‘’Téfa’’, qui réside à Doropo avec sa famille et connu pour sa bonne moralité. En plus du premier tuteur, un autre, le ‘’Boudja’’ joue un rôle aussi clé dans la chaine de commercialisation de bétails. Ici, le propriétaire de bœuf ne donne pas de prix. C’est l’acheteur lui-même qui dit le prix auquel il veut prendre l’animal. Selon le Secrétaire Général de l’AGEMAD, ce processus permet de garantir la provenance des animaux et faciliter les recherches en cas de vol de bétails. « Si après la vente, quelqu’un dire que l’animal vendu a été volé, nous nous referons directement aux deux tuteurs le ‘’ Tèfa’’ et le ‘’boudja. Ceux sont eux qui sont chargés de retrouver le vendeur et le faire venir pour nécessité d’enquête » indique Ballo Djakalia, Secrétaire Général de l’AGEMAD. Le chiffre d’affaires du parc de Doropo, c’est une centaine bœufs vendus par semaine. Ce parc à bétail est donc un point stratégique pour l’approvisionnement en viande. L’essentiel des têtes de bœufs et de moutons du parc viennent du Burkina Faso. Ravages, chaos, désespoir… des communautés déchirées. Selon un rapport de la DAARA, la structure gouvernementale en charge de mettre en œuvre la politique d’asile en Côte d’Ivoire, il y’a environs 36 mille personnes en majorité des éleveurs qui ont trouvé refuge en Côte d’Ivoire dans la région du Bounkani. Ils ont été obligés de quitter le Burkina Faso sous la menace des groupes armés. Salia, un éleveur demandeur d’asile, originaire du Burkina Faso, province de la Comoé, département de Sidéradougou nous explique son calvaire. « En janvier 2023, il y avait l’insécurité autour de notre province et cela a provoqué des déplacés et comme nous sommes les autochtones de Sideradougou, on les a accueillis. A Sidéradougou, la situation était difficile. Invivable. Plusieurs habitants ont été chassés de leurs terres, leurs récoltes et bétails arrachés ». Selon Salia, un témoin oculaire, désormais déplacé en Côte d’Ivoire Les groupes armés ont recours à différentes méthodes pour perpétrer le vol de bétail au Burkina Faso. Ils opèrent à travers des attaques directes, des raids éclairs et des embuscades. Une fois que les populations s’enfuient sous l’effet de la peur, les groupes armés peuvent s’emparer du bétail sans être inquiétés. Ces troupeaux volés sont conduits par la suite vers des sites de commercialisation en Côte d’Ivoire. De plus, ils exploitent souvent leurs connaissances du terrain pour échapper aux forces de défense et de sécurité. Par ailleurs, ces groupes utilisent le bétail volé comme moyen d’obtenir des fonds pour recruter de nouveaux membres et de renforcer leur emprise sur les populations locales. Sur la bande transfrontalière Burkina -Côte d’ivoire, le département de Doropo est le principal point névralgique du vol de bétail. Pendant la saison sèche moment de pic de la transhumance, les bœufs sont parfois interceptés par des individus mafieux, qui opèrent parfois avec la complicité des bergers. Selon Boubacar Barry, expert burkinabé du pastoralisme, les pertes de bétails sont inquiétantes.« En 2020, il y’a eu 1300 bœufs disparus, en 2021 plus de 800 bœufs volés. Au Burkina Faso, on a essayé de globaliser pour dire que dans le grand ouest, il a eu au total 2000 animaux qui ont été volé en 2021 et 2022. Ce sont des chiffres approximatifs » a-t-il indiqué, lors d’un panel sur le vol de bétails, tenu à Bouna (chef-lieu de la région du Bounakani), nord-est de la Côte d’Ivoire. »Ces éleveurs étant désormais des réfugiés, ils doivent repartir de zéro car ayant tout perdu. Il arrive que par moment quelques chanceux parmi eux arrivent à retrouver une ou deux de leurs bêtes dans le parc de Doropo. Comment des bœufs volés au Burkina Faso peuvent ils se retrouver dans un parc officiel en Côte d’Ivoire ? Existe-t-il des complicités ? A ces questions, le silence est requis…Assis sous un hangar de fortune, Ibrahima Alidjo le regard hagard, ne sait pas où donner de la tête. Le visage marqué par les soucis et la fatigue, ses épaules robustes semblent s’affaisser sous le poids de la déception. Son regard est voilé par la peine et l’incertitude. Sa fierté est ébranlée par cette épreuve. Ibrahim se rappelle des sacrifices consentis pour bâtir cette richesse qui s’est évanouie dans la nature. Sa principale activité, l’élevage. Mais régulièrement victime de vol des bétails. Ibrahim dit avoir le présentement que ces vols contribuent à nourrir l’extrémisme violent dans la région. Une situation qui crée un climat de peur et d’insécurité parmi la population. Les propriétaires de bétails et les éleveurs vivent dans la crainte constante d’être les prochaines victimes, ce qui affecte profondément leur qualité de vie et leur bien-être psychologique. Ibrahim Alidjo, n’a jamais retrouvé ses bœufs volés, mais il a récemment vécu une dont il a failli de voleur de bétail.« Résident à Bouna, je suis aussi un tèfa. Des étrangers viennent chez nous avec des bœufs pour qu’on puisse les vendre pour eux. Ils sont venus un jour avec des bœufs, ce n’était pas pour vendre ici. Ils voulaient charger pour l’intérieur du pays. Ils ont été arrêtés. Après partage d’information, les propriétaires des bœufs sont venus récupérer leurs bœufs » a-t-il expliqué. Bœufs volés, le voyage vers l’intérieur Les troupeaux de bœufs volés quittent généralement la ville de Banfora au Burkina Faso. Ils passent par la localité de Djigbè-hélintira toujours au Burkina Faso et transitent par Govitan, le premier gros village en terre ivoirienne situé dans le département de Tehini. Le bétail est ensuite conduit à Doropo. Ce trajet est pensé pour éviter les forces de l’ordre. Sur le chemin qui mène à Doropo, les bœufs volés passent la nuit à Gogo. Cette escale est importante car elle permet à ceux qui convoient le bétail d’obtenir les autorisations sanitaires. Bien évidement ses autorisations sont officieuses et obtenues contre paiement. Les témoignages recueillis auprès des victimes et des témoins oculaires du vol de bétail en lien avec les groupes armés opérant sur la bande frontalière du Nord de la Cote d’Ivoire révèle une situation inquiétante. Très tôt le matin, après une bonne nuit de sommeil à Gogo, les troupeaux reprennent le chemin pour Doropo ou d’autres localités comme Latrougo toujours dans le département de Doropo. Ce bétail sera embarqué pour être vendu à l’intérieur du pays.« Le bétail vendu en Côte d’Ivoire vient en grande partie du Burkina Faso Les commerçants achètent les animaux au Burkina Faso et viennent les vendre au parc à bétail de Doropo. D’autres commerçants quittent l’intérieur du pays pour venir se ravitailler ici à Doropo » précise Dicko Aboudramane, marchand de bétail. Une fois dans les parcs à bétail de Bouna et de Doropo ces bœufs sont vendus à des prix très élevés. Le prix d’un bœuf varie entre 400.000f et 1.000.000 CFA. Dans le système du marché noir des bœufs volés, les acteurs opèrent en complicité avec certains jeunes des zones frontalières du Nord de la cote d’ivoire, et même des agents des structures étatiques. Ils arrivent à vendre les bœufs à des acheteurs en provenance de plusieurs localités du pays comme, Soubré, Daloa, Abengourou et autres. Autorités et communautés pour la riposte Face à la menace que représente cette situation, les autorités locales prennent des mesures. Il s’agit notamment du renforcement des effectifs de sécurité dans les zones à risques et la collaboration avec les communautés en vue de surveiller les mouvements suspects. Cependant, Tous nos tentatives auprès de la direction régionale du ministère des Ressources Animales et Halieutiques du Bounkani pour recueillir des informations relatives à la filière bétail ont échoué. Au-delà des actions des autorités, des initiatives communautaires et des programmes de soutien sont mis en place pour renforcer la résilience des populations affectées. Ces actions sont entre autres la diversification des activités économiques, la réduction de la dépendance à l’élevage, la promotion du dialogue intercommunautaire, la prévention des tensions et la création d’une plateforme de communication des acteurs de la filière bétails pour la traçabilité de bœufs volés ou égarer.« Tout animal qui entre sur le marché à bétail, il faut que le propriétaire soit là. On ne reste pas derrière pour faire venir l’animal pour vendre. Le propriétaire de bœuf est présent, on fait le marché en sa présence. Ça veut dire en cas de quelque chose on arrive à joindre toujours celui à qui l’animal appartient. Déjà, il y’a un engagement qui est là. Les animaux, bientôt ils vont prendre des puces » a indiqué Ballo Djakalia, Secrétaire Général de l’AGEMAD. Selon lui, la vente du bétail en présence de tuteurs et de témoins est une mesure traditionnelle conçue pour contrer les vols et assurer la sécurité des transactions. En impliquant des tuteurs, qui agissent comme garants ou garde-fous, et des témoins, qui attestent de la légitimité de la transaction, on établit un système de vérification et de surveillance qui dissuade les voleurs potentiels. Ces pratiques sont ancrées dans la confiance et la responsabilité communautaires. Elles assurent une certaine transparence dans les échanges commerciaux puis renforcent la confiance entre les parties prenantes. La lutte contre le vol de bétail en lien avec l’extrémisme violent à Doropo nécessite une mobilisation de tous les acteurs de la filière et des forces de sécurité. Elle intègre des mesures de développement économique, de renforcement de la résilience communautaire et des actions sécuritaire. Cette approche est un bon début pour lutter contre le vol de bétail et éviter les conflits communautaires et barrer la voie aux groupes extrémistes violents.. François M’BRA II , Ouattara Alassane , Dah Sié Hermann, Hego Ouattara Green Media /infomondeagricole/projet Résilience pour la paix.
Le Ministre des Ressources Animales et Halieutiques de la Côte d’Ivoire M., SIDI TIÉMOKO TOURÉ, a officiellement lancé la 3éme édition du Sommet de l’Elevage d’Abidjan (SELAB-LIVESTOCK SHOW) prévue du 22 au 24 Novembre 2024 au Parc des Expositions d’Abidjan informent nos confrères de Abidjan […]
Le Ministre des Ressources Animales et Halieutiques de la Côte d’Ivoire M., SIDI TIÉMOKO TOURÉ, a officiellement lancé la 3éme édition du Sommet de l’Elevage d’Abidjan (SELAB-LIVESTOCK SHOW) prévue du 22 au 24 Novembre 2024 au Parc des Expositions d’Abidjan informent nos confrères de Abidjan .net
Placé sous le thème « Rentabilisez votre élevage », SELAB-LIVESTOCK SHOW aura pour pays à l’honneur le Brésil, ce géant de l’agroalimentaire mondial et modèle d’excellence en matière d’élevage informent nos confréres
« Le SELAB LIVESTOCK SHOW est devenu un rendez-vous incontournable pour tous les acteurs de la filière élevage. Cette année, le Salon met l’accent sur la promotion de la production animale, a affirmé Sidi Tiémoko Touré.
Il a soutenu que le SELAB LIVESTOCK SHOW sera l’occasion de tirer des leçons précieuses de l’expérience brésilienne et de les adapter aux réalités africaines. Non sans inviter les investisseurs nationaux et internationaux à saisir cette opportunité unique pour explorer les potentialités immenses du secteur de l’élevage en Côte d’Ivoire.
Il a aussi lancé un appel aux pays étrangers pour la création de pavillons d’entreprises spécialisées dans l’élevage et la production animale afin de permettre à leurs entreprises d’explorer le marché ivoirien.
Des expositions, des conférences ,des panels, de haut niveau, des formations, des concours animaliers, et plusieurs attractions seront au programme lors de cette 3éme édition pour drainer et satisfaire le public au Sommet .
L’ambassadeur du Brésil, Jose Carlos de Arujo Leitao, a révélé que son pays est passé, en moins de quarante ans, d’importateur d’aliments à un des plus gros exportateurs au monde.
Ainsi après deux éditions 1 ére et 2éme en 2022 et 2023 respectivement sous les thèmes « Enjeux et défis de la sécurité alimentaire en protéine animale et halieutique », et “Jeunesse, emplois et sécurité alimentaire”, cette 3 éme édition placée sous le thème « Rentabilisez votre élevage », SELAB-LIVESTOCK SHOW aura pour pays à l’honneur le Brésil, ce géant de l’agroalimentaire mondial et modèle d’excellence en matière d’élevage.
Mbane à Richard Toll dans le département de Dagana , a accueilli la tenue d’un atelier de Lancement des activités agro forestières du Living Lab de Mbane en plus de l’Inauguration d’un Réseau de 38 Fermes-pilotes « Agrécolieutiques » pour le Living Lab de Mbane […]
Mbane à Richard Toll dans le département de Dagana , a accueilli la tenue d’un atelier de Lancement des activités agro forestières du Living Lab de Mbane en plus de l’Inauguration d’un Réseau de 38 Fermes-pilotes « Agrécolieutiques » pour le Living Lab de Mbane du 1er au 4 juillet 2024
A Mbane Richard Toll dans le Département (Sénégal), l’équipe agrécolieutique du projet Santés & Territoire a tenu à former 38 producteurs-expérimentateurs partenaires aux principes de l’agroforesterie et ont co-élaboré les plans qui guideront la mise en place des arbres et des haies dans leurs champs respectifs.
Une formation sur les principes de l’agroforesterie destinée aux 38 producteurs-expérimentateurs du réseau de fermes-pilotes durant trois jours au cours desquels des connaissances théoriques sont partagées par les experts de l’équipe agrécolieutique et des agents du service des Eaux et Forêts en plus de la présentation de cas pratiques de fermes agro forestières .
La troisième journée a été consacrée à un atelier de co-conception autour des aménagements agro forestiers (haies, arbres fruitiers et fertilitaires , etc.) à mettre en place dans les fermes-pilotes. Les participants se sont basés sur l’idéo type de ferme « agrécolieutique » conçu en septembre 2023 et ont précisé le choix des essences d’arbres, les modalités de plantation et les espacements.
Au Sénégal, l’équipe « agrécolieutique » du projet Santés Territoires (AFD, UE) a pour objectif de co-concevoir des systèmes de production agro écologiques capables d’améliorer conjointement les santés végétale, environnementale et humaine autour du lac de Guiers.
En 2023, l’équipe avait élaboré avec les acteurs locaux un idéo type de ferme agro écologique intégrée devant servir de modèle pour la mise en place de fermes-pilotes en transition dans le Living Lab de Mbane.
Cet idéo type a été appelé « la ferme agrécolieutique », car il combine une multitude de leviers agronomiques afin d’optimiser l’usage de l’eau et amplifier les régulations naturelles et les flux de matière organique entre maraichage, rizipisciculture et élevage.
Dans la foulée, 38 producteurs de Mbane s’étaient portés volontaires pour tester dans leurs exploitations des prototypes inspirés de l’idéo type, avec l’appui du projet.
Babacar sene Journal Agropasteur (source A. M. NDIAYE/R. Belmin / CIRAD
C’est la 8e édition des Assises Nationales de l’Agriculture et de l’Alimentation le 14 novembre 2024 à Cesson-Sévigné en France ; Cette année le thème est axé sur » Des champs à l’assiette, sortons de nos contradictions « . Les Assises Nationales de l’Agriculture et de […]
C’est la 8e édition des Assises Nationales de l’Agriculture et de l’Alimentation le 14 novembre 2024 à Cesson-Sévigné en France ; Cette année le thème est axé sur » Des champs à l’assiette, sortons de nos contradictions « . Les Assises Nationales de l’Agriculture et de l’Alimentation AAA 2024 sont organisées par Ouest-France ; les préparatifs vont bon train à 5 mois de l’événement accueilli à la Glaz Arena de Cesson-Sévigné / Ille-et-Vilaine après Saint-Brieuc en 2023.Pour cette 8 éme édition dont la thématique porte sur » Des champs à l’assiette, sortons de nos contradictions » ; elle reste un rendez-vous essentiel dans le calendrier de rentrée pour faire le point sur les défis majeurs que doivent relever les secteurs de l’agriculture et de l’alimentation. La ligne éditoriale des Assises est d’aborder toutes les questions qui agitent et animent les acteurs de la filière agricole, de l’alimentation et de la distribution, au moment où l’actualité est particulièrement dense et complexe. Oui , il faut des solutions pour l’agriculture et l’alimentation de demain où dans un contexte de défis croissants de souveraineté, de sécurité alimentaire, de développement durable et de transition écologique, les contradictions entre production agricole et attentes sociétales se multiplient. Le dialogue est parfois âpre et les injonctions contradictoires. Ainsi en choisissant comme grande thématique : « Des champs à l’assiette, sortons de nos contradictions », la 8e édition des Assises sera le lieu pour aborder les enjeux cruciaux qui découlent de cette période charnière, d’apporter des éclairages pertinents et d’ouvrir le débat sur des solutions potentielles à mettre en œuvre collectivement. Pour cela seront rassemblés les experts et acteurs du secteur, de nombreux intervenants qu’ils soient responsables politiques, chefs d’entreprises, personnalités du domaine de l’alimentation, de la distribution, sociologues ou grands témoins. Les grandes thématiques abordées La journée sera rythmée entre tables rondes, conférences, masterclass, ateliers, et interventions de jeunes en formation. Tous les formats sont permis pour que les Assises puissent apporter à chacun un éclairage sur l’agriculture et l’alimentation de demain. Parmi les thématiques majeures , les grands axes de rencontres et de discussions sont déjà posés notamment la Pac la Politique Agricole Commune, peut-elle concilier souveraineté alimentaire et adaptation au changement climatique ?Quand certains plaident pour une Politique agricole commune plus axée sur la durabilité environnementale avec des incitations à l’adoption de pratiques agricoles respectueuses de l’environnement, d’autres insistent sur le maintien des soutiens forts aux agriculteurs pour assurer la sécurité alimentaire. L’Europe saura-t-elle trouver une stratégie d’équilibre entre ces deux enjeux ?Demain, comment offrir une alimentation de qualité et accessible à tous ?Le défi est complexe et ne concerne pas que les agriculteurs et leurs pratiques. Il exige une approche globale et partagée, impliquant producteurs, transformateurs et circuits de distribution, pouvoirs publics, collectivités territoriales et consommateurs. Des initiatives émergent. Lesquelles ? Et comment les rendre applicables, accessibles et pérennes ?L’IA l’Intelligence Artificielle va-t-elle révolutionner nos habitudes, du champ à l’assiette ?L’intelligence artificielle (IA) s’immisce de plus en plus dans notre quotidien, transformant tous les secteurs de la société. Elle offre de nombreuses opportunités pour améliorer les pratiques agricoles et agroalimentaires : agriculture de précision plus respectueuse de l’environnement, prévision de rendements, gestion des risques, optimisation des chaines d’approvisionnement… Ce sera l’occasion de faire un focus sur des usages concrets de l’IA aujourd’hui et demain. Mais aussi, La Loi Egalim est-elle suffisante pour garantir la juste répartition des valeurs ?Comment rééquilibrer la répartition de la valeur de l’amont à l’aval ? Des agriculteurs à la grande distribution ? Quels facteurs peuvent accélérer le rééquilibrage ? L’effet combinatoire de La loi Egalim, de certaines relations contractuelles, de l’évolution des modèles d’affaires (circuits courts) et d’une sensibilisation accrue des consommateurs dans leurs achats ? Durant ces assises d’autres thématiques seront développées portant entre autres sur les Pesticides , comment s’en passer ?,Quelle juste rémunération pour nos agriculteurs ?, Comment reconnecter les citoyens avec leur agriculture et leur alimentation ?, Les enjeux autour du foncier et de la loi ZAN, menacent-ils notre agriculture ?,Quelle place pour notre agriculture dans la restauration collective ?Un rendez-vous essentiel dans le calendrier de rentrée le 14 novembre 2024 à la Glaz Arena de Cesson-Sévigné / Ille-et-Vilaine où les experts et acteurs du secteur, de nombreux intervenants qu’ils soient responsables politiques, chefs d’entreprises, personnalités du domaine de l’alimentation, de la distribution, sociologues ou grands témoins se retrouveront pour faire le point sur les défis majeurs que doivent relever les secteurs de l’agriculture et de l’alimentation. Babacar Sene Journal Agropasteur(source AAA)
Le Secrétariat des Conventions de Bâle, de Rotterdam et de Stockholm (BRS) en collaboration avec le Centre régional des Conventions de Bâle et de Stockholm pour les pays d’Afrique francophone (CRCBS-AF) du Sénégal et l’Organisation mondiale des Douanes (OMD), ont l’honneur d’organiser un atelier régional […]
Le Secrétariat des Conventions de Bâle, de Rotterdam et de Stockholm (BRS) en collaboration avec le Centre régional des Conventions de Bâle et de Stockholm pour les pays d’Afrique francophone (CRCBS-AF) du Sénégal et l’Organisation mondiale des Douanes (OMD), ont l’honneur d’organiser un atelier régional portant sur « l’application des amendements relatifs aux déchets plastiques dans le cadre de la Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination, et l’Atelier pré-opérationnel régional conjoint Convention de Bâle/Organisation Mondiale des Douanes de l’opération DEMETER X ». L’objectif visé en organisant cet atelier régional qui a réuni les Points focaux et les Autorités compétentes de la Convention de Bâle ainsi que les Autorités douanières de 22 pays africains, est de renforcer leurs capacités à intensifier les efforts nationaux visant à contrôler à contrôler efficacement les mouvements transfrontières de déchets dangereux et autres déchets, y compris les déchets plastiques, et à prévenir le trafic illicite. Au sortir de cet atelier régional que le Sénégal a l’honneur d’accueillir les participants constitués des points fiscaux de la Convention de Bàle les autorités compétentes de la dite Convention mais aussi de la Douane des 22 pays Africains verront leurs capacités renforcées de manière à intensifier les efforts nationaux visant à contrôler efficacement les mouvements transfrontières de déchets dangereux et autres déchets, y compris les déchets plastiques, et à prévenir le trafic illicite. Babacar sene babaclimat (source DEEC )
Selon le Président du ROPEN « il est d’une importance capitale de partager nos expériences nous-mêmes au-delà du PRAPS2, nos expériences en tant qu’Organisation dans nos pays où les dynamiques ne sont pas les mêmes» a déclaré Mr Amadou Halilou Taro Président ROPEN Maroobe (Réseau […]
Selon le Président du ROPEN « il est d’une importance capitale de partager nos expériences nous-mêmes au-delà du PRAPS2, nos expériences en tant qu’Organisation dans nos pays où les dynamiques ne sont pas les mêmes» a déclaré Mr Amadou Halilou Taro Président ROPEN Maroobe (Réseau des Organisations des Pasteurs et Eleveurs du Niger) Antenne du RBM/NIGER en s’entretenant avec le Reporter du Journal Agropasteur lors de la Cinquième Edition des Entretiens Techniques du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel tenue du 2 au 4 Juillet à Dakar dont le thème était axé sur « la Réhabilitation des Parcours au Sahel Quels enseignements pour améliorer l’efficacité et les impacts au profit des pasteurs ? »Une occasion pour M Taro de partager l’expérience Himo Pastoral, une innovation organisationnelle dynamique dont son organisation le ROPEN du Niger a su développer avec les OP dans le secteur du développement pour attester que l’implication des pasteurs au sein de leurs organisation est un facteur important à considérer souligne M Taro ;Il est en outre revenu sur son organisation le ROPEN qui a accompagné cette innovation devenue une école pour tous les autres projets de développement ; le HIMO pastoral permet de garder par rapport au terrain d’attache, l’identité des aires de pâturage ; le terrain d’attache est défini comme leur unité territoriale déterminée et reconnue par les coutumes ou les textes en vigueur sur laquelle les pasteurs vivent habituellement pendant la majeure partie de l’année ; ce sont des territoires auxquels ils restent attachés lorsqu’ils se déplacent notamment lors de la transhumance ; la mise en œuvre de Himopastoral implique tous les acteurs ; Avec le HimoPastoral , c’est la clarification des identités en de statuer sur les parcours récupérés ;Le Président Halilou note avec satisfaction la simplicité de l’innovation Himopastoral qui est peu couteux où les éleveurs pasteurs et agropasteurs de manière participative s’impliquent objectivement. »pour moi ce partage d’expérience en tant que OP participe à la production de connaissances les diverses pratiques qui se mènent dans l’espace PRAPS, en vue d’améliorer l’efficacité et les impacts des actions pour une meilleure gestion des paysages et de manière durable ; » poursuit le Président Taro qui » souhaite que cette rencontre propulse les acteurs pastoraux tout droit vers 2026 promulguée Année Internationale des parcours afin de bien cadrer les intervenants d’avoir des contributions plus inclusives et durables ».« Au Niger la situation pastorale est bien vécue par les autorités pour savoir les difficultés afin de bien les analyser pour y faire face au profit des acteurs pastoraux ; une collaboration effective saluée « informe le Président Halilou Taro du ROPEN. Le Président Halilou informe en outre que Son organisation le ROPEN est l’antenne de RBM au Niger qui est le premier réseau régional d’Organisations d’éleveurs pasteurs couvrant des pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre dont le Niger autour d’une vision partagée axée principalement sur la production pastorale. Somme toute de l’avis du Président Taro « nous nous souscrivons aux dynamiques de réhabilitation partagées durant les trois jours passés ensemble lors de cette cinquième Edition des Entretiens Techniques du PRAPS (ETP5) ».Babacar Sene Journal Agropasteur
Nous importons 1,2 Millions de tonnes de Riz et d’ici 2029 nous pourrons tourne vers 1,5 millions de tonnes, du Blé à hauteur de 820 à 860.000 Tonnes, du Mais 420 à 460.000 Tonnes, des Huiles Plus de 200.000 Tonnes, des Fruits et Légumes 347.000 […]
Nous importons 1,2 Millions de tonnes de Riz et d’ici 2029 nous pourrons tourne vers 1,5 millions de tonnes, du Blé à hauteur de 820 à 860.000 Tonnes, du Mais 420 à 460.000 Tonnes, des Huiles Plus de 200.000 Tonnes, des Fruits et Légumes 347.000 Tonnes et des Produits Laitiers plus de 100.Millions d’Euros.
Chers Milliardaires de mon pays la Diaspora, les investisseurs venez avec l’Etat et ensemble définir plus d’une trentaine de projets, de Conventions de Partenariat, de réformes de programmes de stratégies et ensemble développer notre pays ; »
Le Ministre de l’Agriculture de la Souveraineté Alimentaire et de l’Elevage Mabouba Diagne lance un appel aux investisseurs Sénégalais de toutes tendances confondues et les encourage à s’engager activement dans le secteur agricole afin de répondre aux défis de l’autosuffisance alimentaire
« Je lance un appel à tous les sénégalais pour investir dans l’Agriculture et dans l’Agri Industrie qui restent la seule manière d’aider notre pays ;
Comme vous le constater nous avons des problèmes si un pays comme l’Inde décide de ne plus nous vendre du riz ; donc aller au-delà de la souveraineté alimentaire assurer ainsi la sécurité alimentaire ; produire ce que nous consommons localement A cet égard nous nous projetons d’organiser des réflexions de réflexions, les TDR son entrain d’être élaboré pour voir comment l’Etat va accompagner pour produire localement assurer ainsi l’accroissement des productions « Babacar sene Journal Agropasteur
Le Ministre de l’Agriculture de la Souveraineté Alimentaire et de l’Elevage Dr Mabouba Diagne s’est entretenu au cours d’une audience avec Son Excellence l’ambassadeur de la Corée du Sud sur les avancées dans la recherche agricole, notamment l’invention de nouvelles variétés de riz capables de […]
Le Ministre de l’Agriculture de la Souveraineté Alimentaire et de l’Elevage Dr Mabouba Diagne s’est entretenu au cours d’une audience avec Son Excellence l’ambassadeur de la Corée du Sud sur les avancées dans la recherche agricole, notamment l’invention de nouvelles variétés de riz capables de s’adapter à presque tous types de sols, avec des rendements dépassant les 7 tonnes à l’hectare.
Lors de cette rencontre, ils ont discuté de rendements où la Corée du Sud a atteint des rendements rizicoles de 14 tonnes à l’hectare.
Il est ressorti au cours de leurs discussions aussi i que les Américains développent des techniques similaires, utilisant des pivots d’irrigation pour cultiver du riz sur des sols quasi arides.
Afin de tester ces innovations, des essais seront menés au nord et au centre du Sénégal, sur les sites de l’ISRA – Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA), de l’Agence Nationale d’Insertion et de Développement Agricole ANIDA Sénégal, sur les périmètres des Systèmes d’Irrigation Paysans Sipa Sénégal, ainsi que dans plusieurs fermes privées et les Domaines Agricoles Communautaires (DACs).
Si les résultats sont probants, une mise en œuvre à grande échelle sera envisagée avec les initiatives suivantes notamment la Coopérative Agricole Communale au Nord couvrant 10 000 hectares, divisée en parcelles de 10 à 20 hectares, celle de la Coopérative Agricole Communale à Kolda s’étendant sur 30 000 hectares, également en parcelles de 10 à 20 hectares, les Fermes Privées Individuelles variant de 1 à 10 hectares , les GPASs : Partenariats Public-Privé avec les Grands Périmètres Agricoles du Sénégal. Où le Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage (MASAE) et la caisse des Dépôts et Consignations CDC Sénégal soutiendront le secteur privé sénégalais pour aménager et exploiter des centaines de milliers d’hectares dédiés à la culture du riz et autres spéculations et la Coopérative Agricole Communale à Mbane couvrant 800 hectares.
Il faut noter que pour soutenir cette initiative, une partie des financements disponibles de la Corée du Sud est utilisée et le secteur privé et les particuliers sont invités à y adhérer une fois que les tests seront concluants.