Présente au Sommet de l’Élevage 2025 à Cournon-d’Auvergne, la Fédération Nationale des Communes Pastorales (FNCP), conduite par sa présidente Mme Denise Leiboff, a pris part aux Rencontres « Pasto », un espace d’échanges et de réflexion consacré au rôle du pastoralisme dans la préservation de la biodiversité et l’aménagement du territoire.Aux côtés de Corine Bouya, de Babacar Sène, journaliste et rédacteur du journal Agropasteur – facilitateur de la mise en place de la FNCP et représentant du Pôle Afrique (Bénin, Côte d’Ivoire, Togo et Sénégal, en cours de structuration) la délégation a rencontré plusieurs acteurs clés du monde pastoral, dont Bruno Caraguel, président de l’Association Française de Pastoralisme, ainsi que Dr Ibra Touré, en visite au stand FNCP..La Fédération Européenne des Communes Pastorales (FECP) est en préparation pour 2026, sous l’impulsion de Denise Leiboff. Ce projet prévoit une démarche de coopération et d’échanges entre la France, le Maroc, la Mauritanie et le Sénégal, en lien avec Ibra Touré et Babacar Sène, afin de renforcer la coordination entre les FNCP d’Afrique de l’Ouest.Selon Christian Louis, directeur général bénévole de la FNCP, « la Fédération repose sur l’engagement de maires bénévoles et de “sachants” qui représentent et agissent au nom de leurs territoires communaux et intercommunaux ».Les Rencontres Pasto ont placé le pastoralisme au centre du Sommet, autour du thème : « Le pastoralisme, allié méconnu de la biodiversité : concilier pastoralisme et activités de pleine nature » ; ce qui confère au Pastoralisme et a la biodiversité tout un équilibre à préserverLes discussions ont mis en avant le rôle essentiel du pâturage extensif, indispensable à l’équilibre des prairies et zones humides riches en biodiversité. Les intervenants ont insisté sur la nécessité de reconnaître et valoriser les services écosystémiques rendus par les éleveurs pastoraux.La question de la cohabitation des usages entre élevage, tourisme et activités de pleine nature a également été abordée. Plusieurs exemples concrets ont été présentés, notamment les bonnes pratiques de XIPRA en France, la gestion collective des alpages multi-usages, ou encore l’expérience du massif des Pyrénées et de Rometerren en Suisse, où la cohabitation entre éleveurs, collectivités et autres usagers des espaces montagnards est encouragée.Face à la prédation un défi majeur est presenté face a la préservation et a la sécurisation .Les débats ont aussi porté sur la vulnérabilité des élevages face à la prédation, un facteur de fragilité croissant pour les systèmes pastoraux. Une étude conduite dans les Alpes-Maritimes par le CERPAM a été présentée, illustrée par le témoignage d’un éleveur confronté à ces difficultés.Une analyse sur la gestion du loup en Suisse et en zone transfrontalière est venue compléter les échanges.Enfin, un rapport parlementaire sur le rôle du pastoralisme dans l’aménagement du territoire a été présenté lors des Rencontres. Publié le 9 avril 2025, ce rapport, dirigé par Mme Pochon, députée de la Drôme, et M. Yves Bony, député du Cantal, sous la présidence de M. Roysset, élu de l’Aveyron, analyse les causes du déclin du pastoralisme et ses conséquences sur le développement durable des territoires ruraux.Les auteurs ont échangé avec le public sur les perspectives d’un pastoralisme moderne, à la fois acteur de la biodiversité et pilier de la vitalité rurale.Ainsi s’enxlenche une dynamique européenne et africaine en marche avec des perspectives de créations ; notamment la Fédération Européenne des Communes Pastorales (FECP) et le rapprochement en cours avec les FNCP d’Afrique de l’Ouest,; la FNCP affirme ainsi , sa volonté de porter la voix des territoires pastoraux à l’échelle internationale, pour un développement équilibré, durable et solidaire..journal Agropasteur