0 6 minutes 8 mois
Spread the love

L’industrie minière a un rôle crucial à jouer dans la fourniture des minéraux et des métaux essentiels à la transition qui est en cours vers des énergies propres à l’échelle mondiale.

 Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), dans le cadre d’un effort concerté visant à atteindre les objectifs de l’Accord de Paris sur les changements climatiques, les besoins en minéraux dans le secteur des technologies énergétiques propres devraient être multipliés par quatre d’ici 2040 informe le Bulletin des Négociations de la Terre e, un service d’information équilibré, opportune et indépendant sur les négociations des Nations Unies en matière d’environnement et équilibré, opportune et indépendant sur les négociations des Nations Unies en matière d’environnement et de développement.

Une transition encore plus rapide, pour atteindre le zéro  émission nette à l’échelle mondiale d’ici 2050, nécessitera en 2040 six fois plus d’apports minéraux qu’aujourd’hui.

 De son côté, le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) s’appuie sur des projections qui suggèrent une multiplication par vingt de la production minière d’ici 2035.

Reconnaissant les énormes implications environnementales d’une telle augmentation de l’exploitation minière, l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement a établi, à sa cinquième session (ANUE 5), un processus visant à générer des « propositions non normatives » (PNN) de solutions concrètes tout au long du cycle de vie.

Concluant le processus mandaté par l’ANUE, les délégués ont dit avoir apprécié l’approche inclusive de celui-ci, qui comprenait cinq consultations régionales, et qui a débouché sur de larges discussions à l’occasion de la RIMM autour de 24 projets de PNN.

La RIMM s’est tenue à Genève, en Suisse, les 7 et 8 septembre 2023, avec quelques participants en ligne. La réunion a rassemblé des délégués représentant 120 gouvernements et 60 organisations observatrices, y compris des agences des Nations Unies et d’autres organismes intergouvernementaux, des secrétariats d’Accords multilatéraux sur l’environnement (AME), le secteur de l’industrie et des organisations non gouvernementales (ONG).

Parmi les questions débattues pendant cette réunion, les délégués ont exploré la pertinence et la manière: de demander au PNUE de procéder à une évaluation globale des instruments et normes existants; de créer des systèmes internationaux de certification des métaux ; de promouvoir les modes de consommation et de production durables (CPD), notamment par le biais de l’économie circulaire et de la Responsabilité élargie des producteurs (REP) ; d’élaborer des lignes directrices et des normes techniques pour la gestion des résidus ; d’adopter des lignes directrices pour la fermeture des mines ; de créer un nouveau groupe de travail intergouvernemental pour donner suite aux éventuelles propositions émises par la RIMM ; d’établir un éventuel programme mondial sur les minéraux ; ou de lancer le processus d’un accord international sur les aspects environnementaux de l’exploitation minière.

L’idée d’explorer un accord international à ce stade a été largement considérée comme prématurée, et le soutien aux autres propositions a été variable ; les points ayant suscité le plus grand intérêt sont: l’évaluation mondiale; la mise en place d’un éventuel groupe de travail ; le déploiement d’efforts accrus en matière de renforcement des capacités et d’assistance technique en ce qui concerne, par exemple, la gestion des résidus et les fermetures de mines ; et la création d’un observatoire mondial du sable.

Ainsi l’on peut noter une dizaine de propositions élaborées par les délégués  lors de la réunion notamment avec la pertinence et la manière de demander au PNUE de procéder à  – l’évaluation globale des instruments et normes existants -la création  de systèmes internationaux de certification des métaux -la promotion  de  modes de consommation et de production durables (CPD) -l’élaboration des lignes directrices et des normes techniques pour la gestion des résidus -la promotion de  l’économie circulaire et de la Responsabilité élargie des producteurs (REP)  -l’adoption de lignes directrices pour la fermeture des mines -la  création d’un nouveau groupe de travail intergouvernemental pour donner suite aux éventuelles propositions émises par la RIMM  -l’établissement d’un éventuel programme mondial sur les minéraux ; -le lancement du  processus d’un accord international sur les aspects environnementaux de l’exploitation minière.

Ces propositions seront examinées à l’ANUE 6 en février 2024. « Ce fut un long voyage pour arriver jusqu’ici, mais il nous a apporté de nombreuses et précieuses contributions », ont déclaré les Co-Présidentes Martine Rohn-Brossard (Suisse) et Saqlain Syedah (Pakistan) à la plénière de clôture de la Réunion intergouvernementale mondiale sur les aspects environnementaux de la gestion des minéraux et des métaux (RIMM).

Babacar sene babaclimat/Journal Agropasteur (source IISD / BNT)

Laisser un commentaire