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C’est cette déclaration faite par Mr Bangueba Roger Kaboré Président de l’AMSP (Minim Song Panga) du Burkina Faso ‘qui a participé aux RFL 4 au Sénégal Coorganisée par le CIRAD , l’ISRA et leur partenaires du 22 au 24 janvier 2024 .Comme l’illustre le nom de son Association AMSP , Association Minim song panga le Président Kaboré est adepte et pratiquant du Savoir qui seul vient en Appui à la Force pour plus de Résultats. » Considère t-il .De l’avis du Président Bangueba Roger Kaboré » cette assertion illustre que le Savoir renforce le Pouvoir du Paysan .Son association dont il a la destinée de présider au Burkina Faso travaille dans la Recherche Développement et fait de la collaboration entre paysans , la recherche et la Société civile la centralité de ses interventions pour l’ancrage d’une bonne Transition Agroécologique et la réalisation de ses impacts. Pour ces quelques milliers de membres de l’Association Minim Song Panga(AMSP) au Burkina Faso , les légumineuses constituent de l’avis de Mr Kaboré, une bonne partie de leurs productions et de ce qu’ils consomment dans leurs localités. Elles concernent le niébé, l’arachide, le Vanzou, et d’autres comme le néré . Il y a d’autres types de légumineuses les pois , les légumineuses fourragères les luzernes entre autres et les légumineuses tropicales quand on pense au niébé et pois de terre d’origine africaine . »il y a les associations mil -sorgho, niébé -blé et autres que nous pratiquons aussi  » renseigne t-il..; Le mérite paysan doit être renforcé pour une meilleure adaptation de nos produits ; Pour cela, il nécessite beaucoup plus d’ouverture , de concertation et d’expérimentation ; de l’avis du président Kaboré » les membres de son Association l’ont bien compris en travaillant avec les chercheurs et l’exemple du Striga est illustratif de la collaboration chercheurs paysans .qui a permis d’obtenir des variétés améliorées avec des cycles réduits ».Mr Kaboré estime, qu’il est temps, que » les paysans, eux mêmes arrivent à démultiplier leurs, semences et organiser davantage à leurs expérimentations. » « La conservation des semences paysannes qu’ils savent bien faire doit être le dénominateur commun des paysans et paysannes appuyés et accompagnés par les chercheurs » estime Mr Kaboré qui a participé aux RFL 4 au Sénégal qu’il estime » venir à son heure et qui constituent de véritables moments de partage d’expériences. « Dans ce cadre Mr Kaboré informe que dans son association » , des paysans sont spécialisés sur les semences améliorées en collaboration avec les chercheurs,.la sélection des variétés améliorées est faite en tenant compte des critères, de choix. Nous essayons de transposer ce savoir faire sur nos semences et c’est ce que nous sommes entrain de développer chez nous »; informe Mr Kaboré.et « c’est tout le sens de notre participation aux RFL4 où nous sommes là avec tous nos partenaires. » « Les sélectionneurs nationaux entretiennent et utilisent quotidiennement ces cultivars locaux pour proposer des variétés améliorées qui répondent efficacement aux besoins des vaillants producteurs avec des caractéristiques standards permettant de planifier une production économiquement viable’ ajoute Mr Kaboré et qui salué le travail remarquable de ces sélectionneurs burkinabés ; de même que la Recherche qui ne cesse d’améliorer les variétés à partir de la semence paysanne pour faire face à plusieurs contraintes que la plupart des paysans ignoraient mais qui on tous compris aujourd’hui » .Les semences paysannes locales sont adaptées au climat et, sont moins chères; elles permettent aussi aux agriculteurs d’obtenir de meilleures marges puisqu’ils réutilisent leur semence ou une partie renseigne le Président Kaboré. L’utilisation de semences paysannes locales confirme l’agriculteur d’être acteur de son activité et lui permet d’être valorisé .c’est véritablement une utilisation. à soutenir. Le Savoir vient en Appui à la Force pour plus de Résultats l’Association de Mr Kabore en fait un sacerdoce car les semences sont pour tous les membres synonymes de culture, de tradition, de spiritualité, de coopération, de solidarité et de survie, fournissant une alimentation diversifiée et saine pour nourrir les familles chaque jour et assurer leurs moyens de subsistance. Les semences d’aujourd’hui incarnent des siècles de savoir sur la façon de les conserver, les échanger, les planter et de les guider vers une expression fructueuse. La riche diversité des cultures vivrières de l’Afrique est due à la diversité des écosystèmes et aux communautés agricoles locales, notamment aux femmes, gardiennes des semences. Les visites que nous avons effectué dans les centres de recherches (CERAAS /ISRA) et les principales transformations des productions de légumineuses , les dégustations également, renseignent à tel point qu’elles peuvent bien contribuer dans leur diversité à la sécurité alimentaire ; elles sont bien présentes dans notre alimentation quotidienne qu’il faut renforcer ; cela incite au renforcement de la productivité et à l’ajout d’une plus value dans les systèmes de production Sommes toutes les RFL4 la 4éme édition une première en Afrique vont stimuler davantage nos ambitions de s’orienter vers ces légumineuses et d’amplifier les productions confie le Président Kaboré qui salut les forts moments de partage d’expériences et de connaissances avec d’autres participants rencontrés et apprendre avec eux. Les RFL4 nous a permis de partager sur nos missions de recherche développement mais aussi sur nos expériences notamment l’ initiative basée sur une démarche de production locale de semences orientée vers une distribution locale et donc au profit des agriculteurs dans nos villages et l’intensification agroécologique dans des communes rurales, c’est-à-dire en faisant la promotion des combinaisons de technologies adaptées aux producteurs et productrices. Babacar sene journal Agropasteur/babacllimat

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