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L’examen approfondi par l’AFSA des 40 « pactes nationaux » dans le cadre de l’initiative de Dakar II révèle une stratégie fortement dépendante de l’industrialisation des systèmes alimentaires avec un budget proposé de 61 milliards de dollars. Rapporte le communiqué de presse de AFSA reçu à notre rédaction. Selon les critiques, cette stratégie risque de marginaliser les petits agriculteurs, de compromettre la biodiversité et d’accroître la dépendance à l’égard des sociétés multinationales pour les semences et les produits agrochimiques poursuit le Communiqué. Il résulte d’un examen plus approfondi des 40 accords nationaux qui soulève pour AFSA, d »importantes inquiétudes quant à son approche et à ses implications pour les petits agriculteurs à travers le continent. informe le Communiqué de presse. Le nouveau rapport examinant de manière critique l’ambitieuse initiative Dakar II de la Banque africaine de développement, dévoilé aujourd’hui selon le communiqué de presse de l’Alliance pour la souveraineté alimentaire en Afrique remet en question l’Initiative de Dakar II qui pourtant fait partie du programme plus large Nourrir l’Afrique poursuit le Communiqué. Cette initiative, intitulée « Nourrir l’Afrique : souveraineté alimentaire et résilience », vise à révolutionner l’agriculture africaine en mettant l’accent sur la transformation du continent en un grenier mondial. Le président irlandais et d’autres voix ont souligné la méthodologie universelle de l’initiative, mettant l’accent sur la monoculture à grande échelle et les solutions de haute technologie qui peuvent être inaccessibles aux petits agriculteurs en raison de leur coût et des risques environnementaux. Représentant une coalition de 41 réseaux membres dans 50 pays, l’AFSA est l’un des principaux critiques des pactes de Dakar II, plaidant pour une transition vers l’agroécologie et la souveraineté alimentaire. Cette position met l’accent sur l’agriculture durable et l’autonomisation des petits agriculteurs, touchant environ 200 millions de personnes et remettant en question la trajectoire de l’initiative vers une industrialisation de type Révolution verte selon le dit communiqué. Le rapport souligne la nécessité d’une réévaluation de l’orientation actuelle de l’initiative Dakar II, en plaidant pour un recalibrage vers des approches plus inclusives, durables et holistiques comme l’agroécologie, note le communiqué qui détaille le potentiel de l’initiative à marginaliser les petits agriculteurs, qui sont essentiels à la sécurité alimentaire et au patrimoine culturel de l’Afrique, et met en garde contre les risques environnementaux posés par l’agriculture industrielle proposée sur près de 22 millions d’hectares de terres. Les principales critiques portent sur l’approche globale de l’initiative, les menaces sur les droits fonciers, la marginalisation des petits agriculteurs, les risques pour la biodiversité et le potentiel de dépendance accrue à l’égard des sociétés semencières multinationales. Les recommandations de l’AFSA appellent à réévaluer l’approche de l’initiative, à protéger les droits fonciers des petits exploitants, à promouvoir l’agroécologie, à adopter des approches inclusives et participatives et à préserver la biodiversité agricole. Alors que l’initiative Dakar II cherche à investir dans l’avenir de l’agriculture africaine, le rapport de l’AFSA constitue un appel crucial pour garantir qu’un tel développement profite à toutes les parties prenantes, en préservant la riche biodiversité et le patrimoine agricole du continent. Babacar sene journal Agropasteur/baba climat(Communiqué de presse AFSA)

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