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L’agriculture est un pilier de l’économie du Sénégal, qui nourrit les populations, crée des emplois, et contribue à la prospérité nationale Malgré son importance, elle est l’un des plus vulnérables aux effets et impacts du changement climatique. En effet, les systèmes de production fondés sur l’exploitation des ressources naturelles locales, sont fortement tributaires du climat et de ses variations. L’intensification des phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes, tels que les sécheresses, les inondations, les vents violents, le retard dans le démarrage des saisons des pluies et leur fin souvent précoces, avec des conséquences comme l’érosion et la dégradation des terres, sont des réalités qui impactent négativement le sous-secteur. L’adoption de l’Agriculture Intelligente face au Climat (AIC) traduit l’ambition d’assurer une meilleure intégration du développement de l’agriculture et de la réactivité face au climat, tout en renforçant la résilience des agriculteurs et contribuant à la réduction des émissions de GES dans le secteur avec le développement d’options d’adaptation et d’atténuation. C’est dans ce cadre que le projet < Accélérer l’Impact de la Recherche Climatique du CGIAR en Afrique » (AICCRA), l’Alliance Bioversity International /CIAT soutient et promeut les technologies d’Agriculture intelligente face au climat pour augmenter la productivité et améliorer les revenus des ménages dans le secteur agricole du Sénégal C’est tout l’intérêt de l’avis de Dr. Issa Ouédraogo Représentant pays de l’Alliance de Bioversite International et CIAT / Représentant Pays de One CGIAR qui prenait part à Mbour à la cérémonie d’ouverture de l’atelier consacré à la revue et validation des notes conceptuelles du Plan d’Investissement d’une Agriculture Intelligente face au Climat PI-AIC. Dr Ouédraogo a magnifié l’importance de la collaboration et l’engagement renouvelé en faveur du développement du secteur agricole ; un secteur qui a besoin selon lui d’un plan d’investissement solide et stratégique pour lui permettre de continuer à jouer son rôle essentiel » ; il n’a pas également manqué de traduire l’expression de son institution de manière à appuyer voire contribuer au relèvement des défis majeurs, tels que l’adaptation au changement climatique, la sécurité alimentaire, la durabilité environnementale et la transformation numérique de l’agriculture. Pour Dr Ouédraogo « Il est donc impératif que le plan d’investissement prenne en compte ces enjeux complexes et à travers l’atelier, c’est une occasion idéale de réunir des esprits créatifs, des experts du secteur agricole, des représentants gouvernementaux, et des acteurs de la société civile pour discuter, partager des idées, et élaborer un plan d’investissement robuste pour l’AIC. » ; Pour cela Dr Ouédraogo appelle au bon suivi de l’atelier par les parties prenantes qui doivent prendre connaissance des initiatives en cours et les actions qui doivent être harmonisées, les outils utilisés et les résultats des travaux de l’atelier de priorisation des investissements présentés et discutés, les méthodologies et résultats (notes conceptuelles) discutés, les acquis révisés et adoptés, le draft du PIAIC consolidé validé et un comité d’orientation et de pilotage mis en place pour la consolidation, conformément à l’objectif visé en organisant l’atelier de revue et de validation des notes conceptuelles du plan d’investissement pour une Agriculture intelligente face au climat du Sénégal de définir une vision commune pour l’avenir de l’ agriculture, une vision qui assure la prospérité des agriculteurs, la croissance économique, et la préservation de l’environnement qui cadre avec toute l’essence de l’AIC.. En effet, l’AIC augmente la productivité de manière durable sur les plans environnemental et social, renforce la résilience des agriculteurs et contribue à la réduction des émissions de GES dans le secteur avec le développement d’options d’adaptation et d’atténuation. Le Plan d’Investissement d’Agriculture Intelligente face au Climat (PIAIC) du Sénégal est élaboré dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Accélérer les Impacts de la Recherche sur le Climat» du CGIAR pour l’Afrique (AICCRA). Financée par la Banque Mondiale. Cette approche de co-construction entre l’Alliance Bioversity International- CIAT l’entité coordonnatrice et la Plateforme CCASA, permettra l’implication de l’ensemble des acteurs du secteur et l’expertise de AICCRA pour la réalisation du PIAIC.Babacar Sene babaclimat/Journal Agropasteur

Babacar sene journal Agropasteur /babaclimat

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