Le secteur primaire occupe une place importante dans l’économie sénégalaise, mais sa contribution dans le PIB estimé à 16% en 2021 demeure faible au vu des potentiels agricole, pastoral et halieutiques de notre pays.
Ce secteur primaire est poussé par l’agriculture qui représente 9% du PIB. Ainsi, il est d’une impérieuse nécessité de développer le secteur primaire pour garantir la sécurité alimentaire et la génération conséquente de devises pour l’économie nationale.
C’est aussi la sécurisation des systèmes d’élevage et le développement d’infrastructures et d’équipements de production animale, l’accroissement des ressources animales et la redynamisation des filières de production animale ;
C’‘est en cela que s’attellent les nouvelles autorités qui depuis leur installation , mettent en œuvre leur Projet de Développement du Sénégal où le secteur primaire prendra une large part pour que comme le soutient Son Excellence le Président Bassirou Diomaye Faye « finit Ronkhaniou Badolo Sime Tiérey Bour » ; et c’est cela toute la philosophie qui s’articule autour du Projet Volet Agriculture d’un Sénégal souverain, juste et prospère grâce à l’Agriculture à travers « un engagement au service de l’Agriculture pour une Agriculture performante au service des Agricultrices et des Agriculteurs ; une Agriculture dans une vision globale de développement durable qui intègre à la fois l’Elevage la Pêche la Foresterie épicentre de notre secteur primaire.
Le dernier Conseil Des Ministres du Mercredi 22 Mai 2024 en est une illustration de la trajectoire où les autorités veulent faire prendre au secteur de l’élevage dans toutes ses dimensions avec des marqueurs importants et des leviers accélérateurs de changement en prenant des décisions pour le révolutionner et le mettre ainsi à égale dignité des autres secteurs.
1-L’autonomisation du Sénégal en moutons.
2-Le développement du cheptel.
3-La santé animale.
4- La valorisation des produits d’élevage et dérivés sur les marchés nationaux et internationaux.
5-Le parachèvement de l’actualisation du Programme National de Production Fourragère(PNPF)
6-La bonne maîtrise des prix de l’aliment de bétail
7-La mise en place d’une stratégie avancée de lutte contre les feux de brousse.
8-La mise en œuvre engagée sans délai d’un plan d’aménagement consensuel des parcours du bétail et espaces de pâturage notamment dans la zone sylvo pastorale.
9-Le recensement national régulier du cheptel
10- L’identification nationale précise du cheptel
11- La bonne orientation des ressources et des interventions de l’Etat dans le secteur.
12- L’intensification des actions préventives conjointes de lutte contre le vol de bétail en rapport avec .les Ministre des Forces armées, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique.
13–Le recensement général des infrastructures d’élevage et équipements pastoraux réalisés par l’Etat
14- Mener une réflexion stratégique sur le mode d’exploitation et d’entretien des infrastructures d’élevage et équipements pastoraux réalisés par l’Etat. au profit des acteurs du secteur
15 –Le soutien du développement des filières avicoles, viande et lait de notre pays
16 -Favoriser la consommation des productions animales nationales.
17-La révision du cadre d’intervention du Fonds de Stabulation (FONSTAB) dont les dotations financières et les critères d’attribution doivent être évalués et réorientés.
18- Veille au renforcement des ressources humaines spécialisées du secteur de l’élevage
19 -La poursuite, sans relâche, des campagnes nationales de vaccination du cheptel,
20 –La poursuite sans relâche des actions de promotion de la santé animale
21 –la poursuite sans relâche de recherche en matière d’amélioration des races bovines.
Ainsi les autorités marquent leur estampille pour donner corps au développement du secteur de l’élevage tel que décrit de le Projet de Société qu’elles ont proposé aux Sénégalaises et aux Sénégalais en misant d’une part sur la redynamisation des filières de production animales pour non seulement l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire du cheptel national, mais aussi la réduction de la dépendance au marché extérieur et la promotion de la compétitivité des chaînes de valeur animales ; et en jonction entre les coopératives agricoles et les coopératives d’élevage mais aussi la protection du foncier destiné à l’élevage.et d’autre part sur la Sécurisation des systèmes d’élevage et le développement d’infrastructures et d’équipements de productions animales ;
Ces 21 mesures dénotent de l’importance que le Président de la République et son Gouvernement accordent au développement du secteur de l’élevage et des productions animales dans leur quête de Souveraineté Alimentaire.
Babacar Sene Journal Agropasteur