Les Journalistes Environnementalistes africains s’inquiètent pour l’Afrique lors du point de presse post lancement du Rapport.
« Le temps de l’Action: »
C’est ce 05 Avril que le rapport du GIEC est lancé à 7 mois de la COP27 Egypte2022
Ce rapport en présentant les connaissances les plus avancées et récentes sur le réchauffement climatique met sur le banc des accusés la main de l’homme à travers les actions anthropiques principale responsable du réchauffement climatique
Les activités humaines selon les scientifiques ont causé sans équivoque des augmentations de concentrations de gaz à effet de serre qui ont impacté le réchauffement climatique qui est sur le point d’atteindre +1,5°C avec une hausse observée du niveau de la mer, une hausse inquiétante d’émissions de méthane et une baisse de l’efficacité des puits de carbone
Les défis d’adaptation et d’atténuation sont à relever et donner la priorité au développement durable et observer une transformation immédiate de nos habitudes, et comportements dans nos modes de production et de consommation et une réduction voire l’arrêt immédiat de nos Émissions de Gaz à Effet de Serre
Certainement c’est ce qui a plus motivé les questions des Journalistes africains lors du point de presse post lancement du rapport qui voulaient savoir les impacts au niveau du Continent Africain et des mesures qu’il faut préconiser pour faire face.
Les scientifiques estiment dans le Rapport que » D’ores et déjà, ces 10 dernières années ont été 1,1°C plus chaudes comparé à la période 1850-1900.Néanmoins, tout n’est pas perdu, ils annoncent qu’il est possible à 83% de chance de se maintenir sous le seuil des +1.5°C d’ici 2100 si l’humanité émet au maximum 300 gigatonnes de dioxyde de carbone (CO2) mais le niveau de la mer continuera à augmenter pendant des siècles, voire des millénaires informent-ils
Les îles seront touchés par cette montée des eaux souligne le rapport et les villes de faible altitude, comme le Lagos au Nigeria, pourraient devenir totalement inhabitable d’ici 2100. Ainsi, les communautés côtières sont impactées par les invasions d’eau salée les inondations ; les dégâts causés aux infrastructures.
Selon le rapport les scientifiques considèrent qu’il devient également primordial de baisser drastiquement nos émissions de méthane (CH4), d’autant plus que si cela est fait, on pourra espérer des résultats positifs sur l’environnement plus immédiats qu’avec le dioxyde de carbone (CO2).
il a un pouvoir de réchauffement bien supérieur. En effet, il est estimé que sur une période de 20 ans, une tonne de méthane a un pouvoir de réchauffement 84 fois plus élevé qu’une tonne de dioxyde de carbone (CO2).
Enfin le dernier rapport du GIEC sur le climat insiste également sur l’efficacité décroissante des puits de carbone.
Les forêts sont généralement des puits de carbone, c’est-à-dire des endroits qui absorbent plus de carbone qu’ils n’en rejettent. Elles retirent continuellement du carbone de l’atmosphère grâce au processus de photosynthèse.
L’océan est un autre exemple de puits de carbone, absorbant une grande quantité de dioxyde de carbone de l’atmosphère.
Certains processus, comme la combustion du charbon, libèrent plus de dioxyde de carbone dans l’atmosphère qu’ils n’en absorbent.
Là le Continent Africain pourrait jouer son rôle face au reboisement des forêts pour renforcer les capacités de stockage ;et le potentiel d’atténuation.
C’est aussi la préservation des milieux naturels, le changement de pratiques en agriculture
Il s’agira de renforcer les capacités d’adaptation et d’atténuation .qui nécessitent des Ressources financières importantes qui posent une réelle problématique pour nos pays africains.
Depuis 2015 à Paris à la COP21 avec l’Accord De Paris la question du financement était au centre des préoccupations. Depuis cette question revient après Marrakech Bonn/Îles Fidji, Katowice ‘en Pologne, Chili Espagne et Glasgow récemment à la Cop26.
L’espoir est permis qu’en Égypte pour la COP27 l’on connaîtra le parachèvement de l’Accord de Paris sur le Climat .
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