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La deuxième édition du rapport Regards et Perspectives sur les Terres du Monde (GLO2) est une lecture incontournable pour la communauté de la biodiversité. Elle montre les voies, les catalyseurs et les connaissances que nous devrions appliquer pour mettre en œuvre efficacement le Cadre mondial pour la biodiversité post-2020. » L’avenir de la biodiversité est précaire.Le rapport à signalé que déjà sont dégradées près de 40 % et altérées 70 % des terres malgré une prévision d’ une autre « décennie perdue » pour la nature ; De l’avis de Elizabeth Mrema, Secrétaire exécutive, Convention des Nations unies Unies sur la diversité biologique :nous devons agir maintenant pour un avenir de vie en harmonie avec la nature. Le GLO2 montre les voies, les catalyseurs et les connaissances que nous devrions appliquer pour mettre en œuvre efficacement le Cadre mondial pour la biodiversité post-2020; elle soutient en outre que la terre est le lien opérationnel entre la perte de biodiversité et le changement climatique, et doit donc être l’axe principal de toute intervention significative pour lutter contre ces crises entremêlées. La restauration des terres et des sols dégradés constitue un terrain fertile sur lequel il est possible de prendre des mesures immédiates et concertées. » De son côé Andrea Meza Murillo, Secrétaire exécutive adjointe de la CNULCD affirme qu’ « En tant que communauté mondiale, nous ne pouvons plus compter sur des réformes progressives au sein des cadres traditionnels de planification et de développement pour relever les profonds défis en matière de développement et de durabilité auxquels nous serons confrontés au cours des prochaines décennies. Une transformation rapide des pratiques d’utilisation et de gestion des terres qui placent les personnes et la nature au centre de notre planification est nécessaire, en donnant la priorité à la création d’emplois et au développement de compétences vitales tout en donnant la parole aux femmes et aux jeunes qui ont été traditionnellement marginalisés de la prise de décision. » Nichole Barger, membre du comité de pilotage du rapport, département d’écologie et de biologie évolutive, Université du Colorado, États-Unis , souligné pour sa part que « Tout comme les vaccins COVID-19 ont été développés, testés et déployés à une vitesse et à une échelle sans précédent, la restauration des terres et d’autres solutions fondées sur la nature doivent être entreprises pour empêcher la poursuite du déclin environnemental et garantir un avenir sain et prospère. Nous pouvons réduire le risque de transmission de zoonoses, accroître la sécurité alimentaire et hydrique, et améliorer la santé humaine et les moyens de subsistance en gérant, en étendant et en reliant les zones protégées et naturelles, en améliorant la santé des sols, des cultures et du bétail dans les systèmes alimentaires, et en créant des espaces verts et bleus dans et autour des villes. » De l’avis de Barron Orr, scientifique principal, CNULCD « Restaurer la santé et la productivité à long terme des paysages alimentaires est une priorité absolue pour assurer la durabilité future. » Tout comme un investisseur utilise le capital financier pour générer des bénéfices, la régénération d’une forêt ou l’amélioration de la santé des sols fournit des retours sous la forme d’un futur approvisionnement en bois ou en nourriture. » Mme Louise Baker, Directrice, Mécanisme mondial, CNULCD annoncé que « Les peuples autochtones et les communautés locales sont des intendants avérés de la terre. La reconnaissance de leurs droits et leur participation à la gestion à long terme de leurs terres et des zones protégées seront essentielles à la réussite. » Pour Mme Miriam Medel, Cheffe des relations extérieures, de la politique et du plaidoyer, CNULCD « En concevant un programme de restauration des terres innovant et personnalisé, adapté à leurs besoins, à leurs capacités et à leur situation, les pays et les communautés peuvent récupérer les ressources naturelles perdues et mieux se préparer au changement climatique et aux autres menaces imminentes.babacar sene journal Agropasteur/babaclimat

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